Le virus Covid-19 a déjà creusé le fossé entre riches et pauvres, les vaccins menacent de le faire à nouveau. Moins vous êtes fortuné, moins vous avez de probabilité de vous faire vacciner. Et ce n'est pas nécessairement par mauvaise volonté. Les personnes défavorisées sont confrontées à de nombreux obstacles.

Article dans De Morgen du 3/5/2021 sur la stratégie de vaccination avec, entre autres, Henk Van Hootegem, coordinateur du Service interfédéral de lutte contre la pauvreté.

Henk Van Hootegem, coordinateur du Service interfédéral de lutte contre la pauvreté, appelle ce phénomène "un problème de 'non-prise en charge', et il se manifeste tout autant lorsqu'il s'agit de prendre en charge le revenu d'intégration, de demander une allocation de loyer ou, par conséquent, d'aller à la clinique pour un vaccin.

En tout cas, il est important de ne pas reprocher aux défavorisés eux-mêmes de ne pas venir", souligne Henk Van Hootegem. Il y a plusieurs seuils, et il ne faut pas s'y tromper.

Il est important de se concentrer sur une communication ciblée et très accessible aux groupes cibles vulnérables, par le biais d'affiches, du bouche à oreille via les travailleurs communautaires, en coopérant avec les associations de quartier et les personnes de confiance.
Et encore : "Des équipes mobiles - en collaboration avec des organisations locales - pourraient être en mesure d'atteindre les personnes qui ne peuvent pas se rendre dans les centres de vaccination."